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Du 15 au 23 octobre, le temps d’une semaine, Lyon va redevenir la capitale du cinéma. En effet, grâce au festival Lumière, on verra Tim Burton, à qui sera offert le 14e prix Lumière après, excusez du peu, Clint Eastwood, Milos Forman, Gérard Depardieu, Ken Loach, Quentin Tarantino, Pedro Almodovar, Martin Scorsese, Catherine Deneuve, Wong Kar-wai, Jane Fonda, Francis Ford Coppola, Jean-Pierre et Luc Dardenne et Jane Campion.

Orchestrée par l’Institut Lumière, la manifestation est, tous les ans, l’occasion de croiser le cinéma classique et celui en train de se faire, de passer d’un film muet à une avant-première, d’un film pour enfants à un autre réservé aux beaucoup plus grands. Métamorphoser la cité rhônalpine en capitale du cinéma n’est pas simplement faire preuve de chauvinisme. Car, outre le grand Tim, viendront faire un tour James Gray, Marlène Jobert, Lee Chang-dong, Nicole Garcia, Monica Bellucci, Alejandro Gonzalez Iñarritu, Jerzy Skolimowski, Guillermo Del Toro, Nicolas Winding Refn, Claude Lelouch ainsi que les équipes de plusieurs films qui seront présentés en avant-première : L’innocent de Louis Garrel, qui fera l’ouverture du festival ce 15 octobre, Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi, Plus que jamais d’Emily Atef, The Wonder de Sebastian Lelio et Riposte féminine de Simon Depardon et Marie Perennès. D’autres avant-premières auront également lieu pendant la semaine du festival, ici ou là dans la métropole, toutes les salles de cinéma participant à ce grand raout. Citons Le syndicaliste de Jean-Paul Salomé, Les miens de Roschdy Zem, Nos frangins de Rachid Bouchareb, Le nouveau jouet de James Huth et Close de Lukas Dhont.

Mais le festival Lumière est avant tout un grand hommage au cinéma classique, d’où les nombreux coups de chapeau qui seront donnés tous azimuts à Louis Malle, Mai Zetterling, Jeanne Moreau, Sidney Lumet, Bertrand Tavernier, Gérard Philipe et André De Toth, dont on pourra découvrir les premiers films hongrois et l’on se souvient avec d’autant plus d’émotion de la venue du cinéaste borgne à l’Institut Lumière en 1993.

Les amateurs de cinéma bis trépigneront quant à eux avec la projection des trois films de La femme scorpion, lors d’une nuit dédiée à l’actrice japonaise Meiko Kaji. Et remercieront plus que jamais Nicolas Winding Refn de montrer, outre sa série policière Copenhagen Cowboy, un film de Radley Metzger à la réputation plus qu’olé-olé, Thérèse et Isabelle. Une œuvre de 1968 dont NWR a financé la restauration.

« Thérèse et Isabelle » de Radley Metzger

On ne peut bien sûr citer dans son intégralité la très copieuse programmation. Ajoutons seulement que les « Sublimes moments du muet » feront bon ménage avec de grands classiques, des films cultes, des documentaires sur le cinéma, des œuvres destinées aux plus petits, des « Trésors et curiosités », sans oublier un concert de Kyle Eastwood et de son quintet. Ils joueront avec l’Orchestre national de Lyon les musiques des films de papa. Bien sûr, nous reviendrons sur cet alléchant festival Lumière.

Jean-Charles Lemeunier

Festival Lumière de Lyon, du 15 au 23 octobre 2022.

www.festival-lumiere.org

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