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Le sort en est jeté. Après quelques semaines de flottement à l’issue de la diffusion le 17 avril 2014 de Basic Sandwich, dernier épisode de la saison 5 de Community, le network NBC a finalement pris la décision d’arrêter les frais en déprogrammant la série. Les derniers efforts de ses acteurs et de la communauté fidèle de fans drainée depuis cinq ans n’auront pas abouti. La possibilité de voir la création de Dan Harmon débarquer et être renouvelée sur un autre réseau (Netlix a été évoqué) serait inespérée. Mais peut être est-ce la bonne occasion pour Harmon de laisser filer son show, dont l’existence n’a jamais été un fleuve tranquille, pour se consacrer entièrement à la série animée Rick And Morty créée avec Justin Roiland et diffusée sur la chaîne Adult Swim. Et peut être permettre à ce génie créatif d’accepter qu’il est trop remuant pour un réseau traditionnel afin de se relancer dans une audience de niche et le net (il a débuté via sa propre chaîne internet ; la popularité de Community a été grandement favorisée par la propagation des internautes). Quoi qu’il en soit, malgré l’amertume suscitée par cet arrêt crève-cœur, on peut se réjouir d’avoir vu naître et grandir une sitcom aussi sophistiquée, délirante et drôle. En soi, c’est carrément inespéré que Community ait pu durer cinq années tant les taux d’audience insatisfaisants dès les débuts et le caractère bien trempé (voire même intransigeant) d’Harmon auront toujours placé son évolution sur le fil du rasoir. C’est sans doute d’ailleurs cette situation à l’équilibre instable qui aura généré une telle qualité pour quatre saisons sur cinq. Une relation difficile avec Sony et NBC ayant nourri, influencé le développement jusqu’au boutiste (d’aucun dirait suicidaire) de cette série hors-normes vendue au départ comme un ersatz estudiantin de Friends mais qui est en fait le digne rejeton de Breakfast Club de John Hughes et la série Arrested Development de Mitchell Hurwitz qui fait d’ailleurs une apparition inoubliable dans l’épisode 8, App Development And Condiments, dans le rôle de Koogler, vieil étudiant fêtard sur le retour qui fait l’objet dans la pastille finale d’une parodie de bande-annonce pour une teen comedy des eighties.

 


Des conflits qui auront amené la série à se lâcher dans les grandes largeurs (avec la menace constante d’une déprogrammation, autant tout donner), pour le meilleur et le rire, et qui magnifique correspondance, seront au cœur du récit, le campus de Greendale ne pouvant exister autrement que dans l’opposition perpétuelle générée par les membres du study group que ce soit entre eux, avec leur propre nature ou bien instillé par le doyen (le point de départ de la plupart de chaque aventure étant une discussion autour de leur table de réunion, le Dean Craig Pelton apparaissant régulièrement pour les lancer dans une nouvelle quête). Avec en point d’orgue le fabuleux rap qu’il entreprend dans l’épisode 9, « VCR Maintenance and Educational Publishing », pour expliquer que la paye des enseignants de la fac sera retardée.

 


Bardée de références, jouant ouvertement la carte métadiscurssive, notamment par l’intermédiaire du personnage d’Abed (Dani Pudi), le
geek ultime, pour formaliser des commentaires sur la fiction en général et la série elle-même en particulier, Community n’a pour autant jamais sacrifié cohérence narrative et caractérisation soignée sur l’autel du clin-d’oeil complice. Au contraire, les multiples renvois à différentes formes d’expression de la culture populaire ont toujours servi le récit, à construire l’histoire étonnante et touchante d’un groupe de déglingués de la vie évoluant dans une fac bon marché complètement barrée où absolument tout peut arriver (et arrive). A une exception notable près, cette fumeuse quatrième saison sans le showrunner Dan Harmon et son plus proche collaborateur Chris McKenna. Une saison qui à force de fan-service à outrance aura singé l’esprit de la série sans en retrouver la sève et ce sera vautré dans absolument tous les développements que Dan Harmon avait soigneusement évité durant ses trois premières levées. La tournure de cette saison 4 étant d’ailleurs parfaitement synthétisée, à son corps défendant, par l’épisode trois, Conventions of Space and Time, se déroulant lors d’une convention de fans de l’Inspector Spacetime (série dans la série dont Abed est fondu) et qui voit Pierce s’immiscer dans les discussions portant sur l’adaptation américaine de cette production britannique et en perverti complètement le concept et la tonalité. Avec l’éviction de Harmon, Pierce a pris le pouvoir et a totalement dénaturé la série ! Cela aurait pu être une manière d’introduire un enjeu méta-discursif, une nouvelle menace. Avec Harmon toujours aux commandes on aurait pu aisément valider cette intention mais après trois épisodes aussi impersonnels et insipides, impossible de se faire encore des illusions. Cette quatrième saison catastrophique serait donc un chant du cygne particulièrement douloureux ? C’est dans de si mauvaises conditions que la séparation avec Jeff et son groupe s’effectuera ? Heureusement, la nouvelle du retour de Dan Harmon pour une cinquième fournée ralluma la flamme des aficionados, apportant l’espoir d’une conclusion digne de ses personnages même si les immenses difficultés liées à cette reprise en main rendraient la tâche ardue. Surtout, une interrogation taraudera inévitablement la communauté, l’Harmon’s touch, la magie, opérera t-elle toujours ?

 

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Si Dan Harmon a pu reprendre les rênes de sa série, c’est grâce à l’appui de son cast et l’intervention décisive de Joel McHale, interprète de l’avocat Jeff Winger. Et comme rien ne coule jamais de source pour cette série, il a fallu que Harmon et son pool de scénaristes élaborent et développent dans l’urgence (deux mois !) l’orientation et l’ossature d’une saison 5 certes réduite à treize épisodes mais qui devra faire face à une triple gageure : proposer des épisodes de qualité dignes des trois premières saisons ; gérer les départs annoncés de deux piliers, Chevy Chase et Donald Glover, interprètes respectifs de Pierce Hawthorne et Troy Barnes ; tout en faisant oublier la saison 4 qui passerait pour un mauvais rêve issu d’une gueule de bois carabinée.
On peut sans ambages affirmer que le pari est réussi haut la main au terme d’une saison brillante de bout en bout, les seuls griefs que l’on peut opposer étant la soudaineté de certains développements et quelques ellipses frustrantes sur certains éléments qui auraient pu donner de fracassantes sous-intrigues (Jeff le prof, Chang l’esprit du mal, la confrérie des concierges, l’
ass-crack bandit…). Un emballement narratif qui implique parfois certains épisodes dont le dernier acte peut être ressenti comme expédié. Mais vu les contraintes pour structurer une saison équilibrée, on sera indulgent, cette dernière livraison parvenant à retrouver la richesse foisonnante à laquelle la série nous a habitué dès ses origines. Et avec moitié moins d’épisodes qu’habituellement, il est compréhensible que le rythme soit ici particulièrement soutenu (et sans en rajouter des tonnes au point de rendre le tout indigeste, ce qui n’est pas un mince exploit). N’oublions pas que Community est la série proposant des épisodes de vingt minutes qui peuvent durer deux fois plus longtemps selon le temps de pause durant le visionnage afin de bien assimiler et revoir ce que l’on vient de prendre en pleine poire en terme d’enchaînement de répliques, de concepts triturés et de gags. Niveau thématiques et inventivité, cette dernière saison sera parvenu à combler les attentes avec brio grâce à la faculté intacte de précipiter le chaos à une vitesse incroyable (l’émeute à cause d’un A moins, la dystopie du MeowMeowBeenz gate), des séquences complètement dingues (l’interrogatoire télépathique, la fête de mi-année scolaire organisée par Chang) des bottle épisodes aux dialogues et situations incisifs (le détecteur de mensonges après l’enterrement de Pierce ; la nouvelle partie de Dongeons et Dragons à la limite du concept-épisode) et les épisodes-concept de plus en plus délirants et recherchés (une enquête policière rendant hommage au style visuel de Seven et Zodiac de David Fincher mâtiné de giallo ; la partie géante de Lava World ; les terribles conséquences de l’application sociale MeowMeowBeenz ; le pastiche de G.I Joe…) tout en faisant évoluer ses personnages par le biais d’un propos plus profond sur la perte de ses idéaux, l’abandon de ses rêves, l’incomplétude de son être.

 

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Sans compter, comme dans les trois premières saisons, les
nombreux easter-eggs peuplant l’arrière plan de chaque épisode, qui non seulement étoffent les épisodes mais certains éléments ont une véritable fonction narrative en produisant des commentaires sur le récit lui-même, contribuant ainsi à fissurer la barrière métaphorique séparant la fiction de la réalité des téléspectateurs. Un quatrième mur dont Abed peut être considéré comme le gardien (ses nombreuses interventions métadiscurssives attestent de l’acuité de sa perception) et que la deuxième partie de la saison (après le départ de Troy) s’emploiera à dangereusement révéler. Là encore, ce n’est pas une affèterie destinée à montrer la maîtrise des codes de la part de Dan Harmon et son équipe mais cela servira le propos général notamment concernant la préservation de l’université, objectif en résonance avec le propre avenir de la série.
Harmon, très rapidement, avait exprimé l’idée de développer la série hors les murs de la fac communautaire. Ce n’est pas pour rien qu’elle ne s’intitule pas Community College ou Greendale mais bien Community, tout court. Mais avant que la communauté de personnalités constituée par Jeff et ses amis puissent explorer le monde réel et se confronter à ses contingences , il faut restaurer leur foyer. Sauver Greendale ne sera pas une mince affaire. D’autant plus lorsque dès le premier épisode de cette cinquième saison Jeff, devenu un véritable avocat, se voit assigner la mission de poursuivre son ancien établissement (le pont d’un ingénieur diplômé de cette université au rabais s’est effondré).

 

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Le changement, c’est maintenant
Au départ de cette cinquième saison, on retrouve notre gang adoré complètement éparpillé. Tout l’enjeu de ce premier épisode sera de parvenir à les réunir encore dans l’établissement qui les a vu (re)naître. C’est encore une fois le métier d’avocat de Jeff qui va indirectement provoquer leur regroupement. Dans le tout premier épisode, c’est son éviction du cabinet d’avocats dans lequel il exerçait pour manque de diplôme adéquat qui a entraîné sa venue dans l’université. Ici, maintenant qu’il est diplômé, se sont ses difficultés à conserver son propre cabinet qui le ramènent sur le campus. Mais cette fois dans la perspective de le faire condamner en justice. A peine revenu, il croise Abed qui a tôt fait de rameuter le reste de la bande, pensant que c’est reparti pour un tour et des péripéties impossibles. Lorsque tous se retrouvent dans leur salle fétiche servant désormais de débarras, on s’aperçoit que depuis l’année scolaire précédente ils ont certes avancés d’un point de vue personnel et professionnel mais ont cependant renoués avec les problèmes qui les avaient amenés à rejoindre cette fac bon marché. Virée initialement d’un établissement huppé pour cause de toxicomanie, Annie travaille désormais pour un labo pharmaceutique aux produits addictifs. Shirley qui était séparée de son mari et voulait se lancer dans l’entrepenariat a vu son auto-entreprise péricliter et après s’être remariée ave son homme est de nouveau séparée ; Pierce reste Pierce, un inadapté hantant les couloirs de Greendale et cette fois-ci de manière littérale puisqu’il apparaît à Jeff en tant que projection holographique (un joli renvoi à l’image des mentors décédés de Luke Skywalker), etc.
Finalement, comme lors du pilote, Jeff va prendre conscience que le groupe, la responsabilité et l’affection qu’il a envers lui, est plus important que la poursuite de son objectif personnel de se relancer professionnellement. Il va donc accepter de répondre à l’appel de l’aventure du Dean Pelton d’être embauché en tant que prof de Droit de Greendale et d’être le leader du comité de sauvegarde de l’université qu’il va former avec anciens et nouveaux camarades de jeu.

 

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Ce premier épisode est ainsi très habilement et brillamment construit pour former un véritable miroir avec le tout premier épisode de la série, renvoyant en outre les personnages à ceux qu’ils étaient et sont restés au plus profond d’eux. Intelligemment titré « Repilot », l’épisode annonce d’emblée les enjeux qui vont structurer la saison à venir (nouveau cycle s’appuyant sur des fondements existants via une relecture de séquences passées) sans jamais empiéter sur l’évolution des persos. Ce premier épisode du retour d’Harmon après un hiatus d’une année est pleinement rassurant car on perçoit d’entrée que le rythme narratif sera comme auparavant inculqué par les différents caractères qui devront résoudre leurs conflits internes (avec eux-même et à l’intérieur du groupe) et former une quête entrant en résonance avec le développement thématique de la saison. De plus, le fait que la série soit consciente de sa nature fictionnelle n’entrave pas l’implication pour le devenir des protagonistes.
Alors que la première saison voyait son vernis conventionnel se craqueler de toute part sous le poids d’excentricités toujours plus débridées, la seconde saison instillait une étude anthropologique du groupe au travers de leurs aventures questionnant et éprouvant leur communauté, puis la série évoluait dans sa troisième saison vers un versant plus psychanalytique menant à une compréhension et une ouverture aux aspirations des autres. Avec cette cinquième saison, on opère un changement dans la continuité, liant inextricablement les personnages et leur lieu d’actions. En mettant en oeuvre leurs talents pour préserver Greendale, c’est également eux-mêmes qu’ils vont contribuer à sauvegarder en se transformant.

 

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Afin de retrouver une solidité narrative malmenée par la saison 4, Harmon et sa troupe opèrent une formidable tabula rasa aussi bien métaphorique que littérale. Après avoir constaté que leur vie hors de l’université ne va pas aussi bien qu’espérée, le study group convient que c’est ensemble, en ces murs, qu’ils ont pu gérer au mieux leurs problèmes et s’épanouir. Ils reconduisent alors leur association et reprennent possession de leur salle d’étude en marquant ce nouveau départ par l’action symbolique de se débarrasser de leur ancienne table de réunion, qui n’en était pas vraiment une puisque consistait en deux tables accolées. Ils la font donc flamber, avec comme double lecture de cette séquence l’idée qu’après les évènements d’une quatrième saison indigne ayant souillé leur autel, il est nécessaire d’en passer par une purification par le feu. Première critique caustique de la saison précédente qui sera évoquée par la suite au sein même de la série comme l’année de la fuite de gaz.

 

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Let it go
Le changement s’opère réellement à tous les niveaux puisque Harmon a dû gérer le départ annoncé de deux figures emblématiques, Pierce et Troy. Des absences programmées avec lesquelles il a fallu composer et qui ont été merveilleusement négocié. Piece fait deux cameos inoubliables, le premier en tant qu’hologramme, le deuxième dans l’épisode 4 Cooperative Polygraphy où bien qu’absent physiquement (ses amis viennent d’enterrer Pierce) il fait entendre sa « voix » par l’intermédiaire de son légataire testamentaire (Walton Goggings impérial) qui ressuscite superbement une dernière fois le ton Hawthorne. Quant au départ crève-cœur de Troy à l’issue du génial Geothermal Escapism, un des meilleurs épisode de la série, il signe la fin du duo magique Troy et Abed et surtout sonne la fin d’une époque. Un énorme bouleversement pour le rythme narratif de la série et donc Abed qui va devoir (et les téléspectateurs avec) apprendre à vivre sans son âme sœur. Pour lui, il s’agit de finir par accepter les désirs de l’autre même s’ils vont à l’encontre de ce qu’il éprouve ainsi que de laisser aller, lâcher prise. C’est en creux ce qui va articuler les péripéties du gang et ce vers quoi, finalement, doivent tendre Harmon mais également les téléspectateurs en acceptant l’arrêt définitif de la série.
De beaux exemples d’acceptation sentimentale parcourent cette saison. Ainsi, dans l’épisode 10,
Advanced Advanced Dungeons and Dragons, où Buzz Hickey se confronte aux récriminations de son fils à son égard. Un épisode centré sur les relations père/fils qui est d’une grande justesse et finesse puisque si le contact entre les deux est rétabli, rien n’est pour autant résolu; ce qui donne une certaine authenticité à ses rapports compliqués dans la réalité et adresse en sous-texte une critique acide au ratage complet qu’a constitué la réunion au Père impliquant Jeff dans la quatrième saison. Et dans le season finale, lorsque coincés dans l’antre de Borchert, Annie en vient à reconnaître ce dernier comme l’un des leurs, méritant autant qu’eux de voir ses marottes respectées.

 

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Parfaitement à l’aise avec la mythologie comparée théorisée par Joseph Campbell (le cycle du Héros), Dan Harmon en a appliqué précisément les préceptes dans sa propre série tout en les adaptant aux nécessités d’une sitcom. Alors que l’objet de la quête doit permettre au Héros d’acquérir de nouvelles facultés, parvenir à une forme d’accomplissement, afin d’aboutir à un changement (personnel, du monde d’où il provient et dans lequel il retourne), Community ne clôt jamais vraiment ce cycle, laissant ouvert le champ des possibles. Faisant de l’insatisfaction des personnages le moteur d’un récit toujours relancé. Enfin, pas complètement car malgré tout, on observe d’imperceptibles transformations dans les trois premières saisons, dans la perception que chacun a du groupe qu’ils ont formé, de ses propres difficultés progressivement assumées et surtout acquérant la conviction de l’importance de la fantaisie, de l’imaginaire pour leur propre développement. Le vecteur parfait et ultime étant Abed. Pas de bouleversements drastiques mais pas à pas ils se sociabilisent tous et formeront un pont entre deux mondes, les délires créatifs permis (voire même encouragés) par ce campus loufoque et la réalité des relations sociales les animant.
Alors que l’éviction de sa propre création était annoncé courant de la saison 3 Dan Harmon a formalisé cette dernière comme la conclusion d’un cycle satisfaisant en matière d’évolution de ses Héraults, bien qu’incomplet (après tout, Jeff n’obtiendra son diplôme qu’en fin de saison 4). Globalement, tous ont du mal à accepter le changement, voire même le refuse car ce qui les motive, les nourrit, est d’être tous les sept regroupés autour de leur table (tels des chevaliers arthuriens) pour résoudre les problèmes des uns et les conflits des autres (attendant de partir en quête du Graal du jour). Le montage et le découpage de la séquence concluant la troisième saison renvoyait à la conclusion de chaque saison de The Wire, autre grande série sur la fin d’un cycle et le renouvellement et en même temps la répétition qui en découlent, signalant ainsi la fin d’une époque. Tous ont vécu des expériences importantes (parfois improbables) mais au fond, ils sont restés les mêmes. On l’a vu, le Repilot met l’accent sur le retour des mêmes travers. Cette cinquième saison va donc remarquablement éprouver leur volonté de changement comme leur angoisse. Et par le truchement d’épisodes de plus en plus conceptuels et délirants, les amener à accepter ce qu’ils sont au plus profond? S’accepter pour mieux s’éveiller, dans une sorte de cycle cosmogonique adapté ici à l’environnement excentrique de la fac communautaire de Greendale.

 

Episode 12 : Basic Story

Episode 12 : Basic Story


Nicolas Zugasti


COMMUNITY SAISON 5
Showrunner : Dan Harmon
Réalisateur : Jay Chandrasekhar, Tristram Shapeero, Joe Russo, Rob Schrab,
Scénario : Carol Kolb, Dan Harmon, Chris McKenna, Dino Stamatopoulos, Andy Bobrow, Erick Sommers, Tim Saccardo, Alex Rubens, Monica Padrick, Jordan Blum, Parker Deay, Donal Diego, Matt Roller, Ryan Ridley
Interprètes : Joel McHale, Gilian Jacobs, Dani Pudi, Alison Bree, Jim Rash, Ken Jeong, Jonathan Banks…
Pays : Etats-Unis
Durée : 13 x 22 minutes
Diffusion : du 2 janvier au 17 avril 2014
Network :NBC

 

Une réflexion sur “Community saison 5 – analyse (1ère partie) : Mad men and women

  1. Pingback: Community saison 5 – analyse (2ème partie) : Study Hard | Le blog de la revue de cinéma Versus

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