Voici donc, après avoir vu les 22 films en compétition, mon palmarès :
PALME D’OR : Holy Motors de Leos Carax
GRAND PRIX DU JURY : Amour de Michaël Haneke
PRIX DU JURY : Lawless de John Hillcoat
PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE : Mads Mikkelsen dans Jagten
PRIX D’INTERPRETATION FEMININE : Marion Cotillard dans De rouille et d’os
PRIX DE LA MISE EN SCENE : Im Sang-soo pour The Taste of Money
PRIX DU SCENARIO : Jagten de Thomas Vinterberg
CAMERA D’OR : Beasts of the southern wild de Benh Zeitlin
TOP 5 toute compétition confondue :
1. Holy Motors de Léos Carax
Pure film d’initiés, Holy Motors marque le retour de Carax 16 ans après Pola X. Une œuvre dense, limpide, critique couplé à un désir immense de cinéma. Un chef d’œuvre pour certains, un film vain et creux pour d’autres. A chacun de juger.
2. Amour de Michaël Haneke.
Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva s’aiment depuis 50 ans. L’une voit sa santé décliner au fur et à mesure du temps qui passe tandis que l’autre tente de colmater les brèches familiales. Un film immense sur l’amour fou culminant dans une scène choc que je ne dévoilerais pas.
3. De rouille et d’os de Jacques Audiard
Une dresseuse d’orques amputé des deux jambes tombe amoureuse d’un free fighter clandestin. Un pitch incroyable pour un film fort. Audiard réussit haut la main son passage au mélo et confirme son statut de number one des cinéastes français.
4. Lawless de John Hillcoat
Du bon cinéma de genre avec brigands héroïques, policiers malfaisants et scènes d’actions parfaitement réalisés. Pas un chef d’œuvre mais un long-métrage libre, violent et anti-consensuel.
5. Jagten de Thomas Vinterberg
Là non plus, pas un chef d’oeuvre mais la filmographie de Vinterberg prend après Submarino une tournure intéressante surtout après le vide intersidéral consécutif à Festen. Avec en prime, le sublime Mads Mikkelsen.
Fabrice Simon